Le voyage de Gros Baloo, Un couple en bateau part visiter la planète. Est elle vraiment ronde?

NOTRE LIVRE DE BORD

12/08/2010

Arrivée le 12 août en début d’après midi dans la calanque, la Cala de Porto Pédro. C’est nouveau, cause posidonies, il faut s’amarrer à une bouée, s’il y en a une de libre. Heureusement les bouées ne sont pas encore payantes. Nous sommes loin de tout, mais j’arrive à avoir une liaison wifi; chic je peux enregistrer mes  fichiers grib pour la météo: ce sont des fichiers à télécharger sur un site internet spécifique, qui retranscrits par un programme météo nous donnent les prévisions métérologiques de la région que l'on a demander sur plusieurs jours. Le lendemain le vent se lève assez fort et on nous met aimablement à la porte, la bouée se supportant pas plus de 16 nœuds. Un peu de moteur, un peu de voile, et nous voilà à l’ancre devant une plage de sable blanc à playa d’Es Carayol ; là pas de wifi, faut pas rêver. Premier bain dans une eau à 23°, alors que Roland, un ami d’Annemasse, nous a annoncé la veille dans un mail 9° et la pluie en Haute Savoie. Nous sommes bien et restons la journée, assez occupés par divers bricolages. Et oui un bateau demande un entretien constant et les améliorations ne sont jamais terminées. J’ai une liste de choses à faire qui est longue comme un jour sans pain.

15/08/2010

Nous sommes le dimanche 15 août et nous partons à 3h45, cap sur Ibiza. Toujours quelques problèmes de charge d’alternateur, pourtant neuf, mais le régulateur, un peu spécial il faut le dire, bulk, absorption puis float, ne semble pas supporter la charge des panneaux solaires. Il va falloir équilibrer tout ça. Autre rencontre avec 4 ballons jaunes à la dérive. Récupération difficile, vu leur dérive, et au bout une ligne qui tire tout ce qu’elle peut. On la remonte au guindeau, impossible à la main. Il doit y avoir un énorme poisson, ou plusieurs au bout. La ligne en supporte une autre avec un maquereau sur un énorme hameçon, puis se divise en deux. Nous détachons la seconde et continuons à remonter la suite. En fait, il s’agit de bouts de lignes accrochés entre eux par des attaches en inox. A un moment, une de ces attaches a dû s’ouvrir et la ligne a filé au fond. Nous ne saurons jamais le monstre qui la tirait. Le pêcheur qui l’avait mise doit encore la chercher mais bien loin de l’endroit où nous l’avons trouvée, car elle dérivait à bonne allure. Après cet intermède pêche, cap sur Ibiza. Je répare l’AIS, soudure mal faite avec continuité entre la tresse et l’âme. Miracle ça remarche. L’AIS est un récepteur qui marque sur la carte électronique la position, le cap et la vitesse des gros bateaux (cargos, paquebots, gros yachts,…), et qui nous prévient en cas de risque de collision. Précieux ! Arrivé à Ibiza à 18h30. Pas de place au premier port, mais nous en trouvons une au second, à 224€, la nuit, et il faut la libérer à 8h le lendemain matin. Amarrage et nous prenons une navette aquatique qui nous mène à la ville. Le port est plein de grands Yachts, alignés comme à la parade. Combien doit leur couter la place, vu le prix de la nôtre ? Ibiza est une ville super sympa avec une multitude boutiques, beaucoup de cachet et d’originalité, restos, boites de nuit ……et une architecture typiquement espagnole. Nous ce que l’on cherche c’est une épicerie, mais les retraités que nous sommes ont oublié que nous sommes dimanche…. Enfin nous allons quand même finir par trouver 3 petites épiceries. Ensuite restaurant où nous mangeons d’excellentes tapas et partons visiter la citadelle, très animée avec des gens qui s’attablent encore à minuit. Il est temps de reprendre notre navette, la dernière est à 01h. Arrivés sur le bateau nous nous écroulons de fatigue.

16-17-18/08/2010

Le lendemain matin surprise, à 40m du bateau il y a un petit super market qui était ouvert hier jusqu’à minuit.

Nous repartons de la marina à 10h20, Ah ! ces français…. La sortie du port est chahuteuse, mer croisée et courte. Après avoir passé entre Ibiza et Formentera, nous trouvons un abri dans la cala de Port Roig. Repos, il faut bien récupérer, grands rangements, baignade, ballade à terre après avoir gonflé l’annexe. L’annexe c'est notre mobylette avec moteur ou notre vélo à rames qui nous permet de débarquer sur le rivage. Ici aussi on a le wifi.

19/08/2010

Jeudi 19 août départ à 04h du matin pour le continent espagnol. La météo nous annonce une traversée tranquille, pratiquement tout au moteur. On traverse un rail de cargos, c’est le canal d’Ibiza, merci AIS. Arrivés en vue de la terre des orages nous foncent dessus et c’est une partie de shaker. Le bateau tosse durement dans cette mer. Nous arrivons au port de Morayra, pas de place, et nous nous ancrons dans la crique de El Rinconet juste à côé.

20/08/2010

Vendredi 20 août, départ à 7h20 pour Mar Menor. 15h la cafetière se renverse sur la moquette suite à une vague vicieuse et toute l’électronique tombe en panne. Heureusement Captain Gilles répare : l’intercom NKE n’était plus le maître…..et le Pti mousse Marie-Rose nous rend une moquette plus neuve qu’avant. La navigation continue toutes voiles déployées et moteur. Le vent n’est pas suffisant, on se traîne à 2, 3 nœuds. Vive le fifty, la risée Perkins nous pousse à plus de 6 nœuds

21/08/2010

On a très bien dormi, le port c’est plus calme. Ce matin courses pour le Pti Mousse, dessalage bateau, plein d’eau, lessive fringues….pour le Captain. Décollage à 14h30 avec petite visite de Mar Menor. Beaucoup de bateaux dans cette mer intérieure où l’on peut se mettre en rade à l’abri. On attend la levée du pont qui barre le canal, comme en Hollande, et à 16h30 on passe le cabo de Palos, puis direction cap Tinosso. Vent d’est, on hisse toutes les voiles, mais on a quand même besoin de l’aide de Perkins pour arriver avant la nuit. Le cap Tinosso est occupé par l’armée. Il y a un radar fixe en panne, et à côté ils ont placé un camion surmonté d’une grande antenne radar qui remplace l’autre. 20h45, nous sommes ancrés après le cap devant la plage de San Gines, jolie petite bourgade. Notre voisin est un bateau canadien, plus petit que nous, occupé aussi par ce qu’il semble être des retraités. Ils n’ont pas l’air très liants, ne répondant pas à nos saluts. Et surprise si le wifi payant existe, le bar en face nous gratifie d‘une musique tonitruante. Heureusement Marie-Rose a ses boules quies, et moi je suis suffisamment fatigué pour m’endormir sur le champ.

22/08/2010

Ce matin réveil à 05h, levée du corps à 05h30. J’ai un peu de technique à faire : je rajoute 3 rangs de tresse au niveau du presse étoupe et je vérifie les sillent blocs du moteur, car il semble y avoir un peu de désalignement. Tout paraît ok ; Je change l’ordi, je remise le Packard car je ne peux plus lire le format des cartes suivantes et reprend l’IBM qui les ouvre sans problème. Un peu de configuration pour faire apparaître le bateau sur la carte, petit dèj, on monte toutes les voiles et départ à 08h15, direction cabo de Gata. 09h40 déjà plus de vent, on enroule le génois. 17h30 un peu de vent mais dans le pif, vive la risée Perkins. 19h30 on ancre coté Est de cabo de Gata, à Puerto Genoves, cause vent d’ouest, alors que mes souvenirs m’appelaient à l’Ouest. Notre voisin le plus proche est un Amel, pavillon français, mais équipage allemand avec un gros berger allemand. Difficile de le faire descendre dans l’annexe pour sa sortie du soir, mais tout s’est bien passé quand même.

23/08/2010

Ce matin grâce mat : levé à 8h. Un petit vent d’ouest se lève, l’éolienne commence à siffler. On met le taud sur la grand voile, et nous voilà repartis à 10h45, je vous disais bien la grâce mat. La mer nous secoue et le vent est dans le pif, le capo Di Gata conservera le surnom que je lui avait donné il y a dans les 45 ans : Capo Di Merda. En effet à cette époque j’y étais avec mes parents en caravane, sur la plage ouest, pour la pêche sous marine. De ce temps là je descendais en apnée à 20m pour aller taquiner le mérou avec un ami de mes parents. C’était bien sinon que la plage était faite de poussière de terre, et on n’arrivais pas à s’en débarrasser. Je rêvais alors à des plages de sable blanc. Par contre mon chien de l’époque, Mickey, petit comme un bichon, mais poils mi long roux, que j’avais récupéré plus au sud à la Héradura, partait tous les soirs au village courir la gueuse. Il revenait le matin ,vidait sa gamelle d’eau, mangeait, et se couchait sous la caravane jusqu’au soir. On n’a pas pu s’approcher aujourd’hui car la mer est mauvaise, mais j’ai bien vu que cela n’a pas changé, plage toujours pourrie. Par contre le village s’est bien étendu, et le coin est moins sauvage, avec beaucoup de camping cars sur la plage. Petit ennui technique, l’arbre d’hélice et le moteur semblent désalignés. Vivement que l’on arrive au port pour vérifier. Murphy fait encore des siennes, le vent se lève et la mer aussi. C’est de pire en pire, donc changement de cap sur porto Rochetas De Mar. Content d’arriver au calme derrière la jetée du port. En général, on ne prend pas de place à cause du Cats. Je vous le présente, il s’appelle Gribouille, il est né dans notre jardin à Annemasse de parents sauvages. On a récupéré toute la portée, et après les avoir tous placés, Pti Mouse a eu des regrets et on à récupéré le Grisâtre. C’est vrai qu’il est adorable, pas encombrant, une vraie pate, et vous vous en doutiez il est tout gris avec un peu de blanc sur le bidou, qu’il a pendouillant. Il ressemble quand même à un chartreux. On gonfle Petit Baloo, c’est notre annexe pneumatique, on lui accroche même le moteur hors bord, le Galérien (il rame tout seul), et nous voilà partis vers le port. Belles jetées, mais fermées au bout par une porte !!, on ressort donc et on laisse l’annexe et ses galériens sur la plage à coté des baigneurs qui sont encore nombreux à 20h.. Petite visite du club Nautico, chicos, et on cherche du pain. Les espagnols sont très sympa pour nous indiquer notre chemin. En fin de compte on entre au hasard dans une épicerie, elles s’appellent toutes super mercado, et là le vendeur nous répond dans un français parfait. C’est le frère de l’épicier habituel, qui est parti en vacances au Maroc. Son remplaçant, animateur à Disney Land à Paris nous sert une baguetta , qui si ce n’est pas du pain français, coûte nettement moins cher : 25cts . retour au bord de mer et arrêt appéro dans un bar confortable. Une cerbesa et un kir espagnol (vin blanc et sirop de mure), plus des petits amuses geule, le tout pour 4€ 50. Le soleil tire sa révérence, et nous retrouvons notre annexe sur la plage. Il y a encore des baigneurs qui sont en train de prendre un coup de lune et qui nous aident gentiment à partir. Petit miam miam et dodo.

24/08/2010

Levé 7h, prise de la météo avec l’iridium. C’est notre téléphone satellitaire, un peu cher la minute, environ 1€, mais nous pourrons prendre la météo même au milieu des mers, et on peut vous joindre de partout. Donc météo bonne. Je vérifie l’alignement de l’arbre, et découvre enfin que l’écrou qui attache le moteur sur un des sillent blocs est complètement desserré. Correction de la chose, cela tourne beaucoup plus rond, mais l’alignement de l’arbre n’est plus très bon. Arrivée à 12H à Almerimar, on prend une place au port.C’est un port artificiel avec une ville balnéaire autour.

25/08/2010

On profite de la ville. Location de bicyclettes, visite au shipchandler, au supermercado, et baignade sur la plage. Elle est immense, avec une douche d’eau douce tous les 300 mètres, toilettes et surveillant. Un chemin goudronné la suit tout le long, avec petits restaus de temps en temps. Coté terre aussi de petits immeubles de vacances. Idéal pour une famille avec des enfants. Ce soir restaurant, pas de chance la paella ne se fait que pour deux personnes, et Ptit Mousse n’aime pas. Enfin les calamars et la pizza étaient très bons.

26-08-2010

Ce matin en allant régler le port, rencontre avec des français qui nous donnent des informations sur le Brésil. Un a déjà son bateau à Itaparica. Informations succinctes car ils sont pressés. On sort du port et dans le chenal il y a une drague qui bouche pratiquement toute la largeur. Un voilier arrive en face et j’essai de passer le long de la drague à ras en dehors du chenal, et bien sur je m’échoue dans la vase. Les ouvriers de la drague, pas contents du tout, essaient de nous déséchouer, mais rien à faire. Arrive alors un bateau du port qui nous tire de ce mauvais pas. Ils avaient l’air habitués de la chose. Un peu de vibrations dans l’arbre d’hélice, ce qui m’oblige à prendre 1100 tours moteur pour atténuer la chose. Nous arrivons en fin d’après midi au port de Motril, port de commerce, de pêche et de plaisance. En entrant, nous avons une foule d’admiratrices ; des centaines de mouettes sont sur la jetée en rangs serrés et nous regardent passer. On attendait des applaudissements, mais rien. Le port de plaisance est complet, et nous ressortons. Toujours pas d’applaudissements de nos admiratrices, et nous nous ancrons devant une plage à l’extérieur du port le long de la jetée. Nuit calme.

27-08-2010

A 10h30 départ pour la marina del Este, où on arrive vers 13h. A la capitainerie, c’est une anglaise, installée ici et parlant très bien le français qui nous fait les papiers d’entrée, et nous avons droit à une bouteille de vin pour notre accueil. Petit port très sympa, on se croirait au bout du monde. La capitainerie met à notre dispositions des bicyclettes, mais nous louons par leur intermédiaire une voiture que le loueur nous livrera directement au bateau le lendemain.

28-08-2010

Nous prenons livraison d’une petite Skoda avec climatisation, et nous voila partis pour Grenade visiter l’Alhambra. Superbe visite et nous filons sur Malaga. Journée très chaude, vive la climatisation. Petit restau dans cette magnifique ville, où la vie nocturne est très animée. Retour tard au bateau.

29-08-2010

Journée mécanique. L’arbre était pratiquement désaccouplé au niveau du tourteau de jonction avec la boite de réduction. Réalignement, ça a l’air de tourner mieux.

30-08-2010

Après avoir acquitté notre place de port (50€/j), nous réservons par l’intermédiaire de la capitainerie une place à Queensway Quay Marina à partir du 2 septembre. Nous partons à 13h, on suit la côte, et on mouille devant une plage après Benalmadéna à 19h30.

31-08-2010

Départ à 9h30, direction Sotogrande, sans vent. Encore un problème, avec un bruit de crécelle au niveau du moteur. En réalité c’est le silent block avant bâbord qui semble avoir lâché. Je ne prends que 750 t /mn sur le moteur. La houle de fond est de S-SW et les vagues en surface d’E, on se fait secouer. A 13h toujours pas de vent, la mer a grossi, et porte à la côte. On décide donc de continuer directement sur Gibraltar. On se fait secoué par une mer croisée, malgré l’artimon bordé à plat. Le café et la poubelle se renversent. On prend 40° de gite des deux cotés. Marie-Rose est malade et le chat aussi. Les courants affolent le pilote, et après un bon slalom entre les cargos beaucoup à l’ancre et certains en route, nous passons devant Gibraltar et on s’ancre en rade juste après, en Espagne à La Linéa, enfin au calme…..ouf !

01-09-2010

On a dormi 12h d’affilées. Essai réparation pompe eaux usées…à changer. Petite réparation aux Wc…pas de quoi s’ennuyer

02-09-2010

11h départ pour la marina de Gibraltar. Attention de ne pas oublier de changer le drapeau de courtoisie qui doit être envoyé sous la barre de flèche tribord. Captain sort des soutes le drapeau de Gibraltar. Ils ont tout changé par rapport à notre carte et aux guides nautiques, on a du mal à trouver l’entrée du port cachée maintenant derrière des immeubles. Amarrage sur des pontons flottants à cause de la marée. La secrétaire de la capitainerie est charmante, mais tout le monde ici ne parle qu’anglais. On s’installe pour notre escale qui se veut touristique et technique.

03-092010 au 15-09-2010                      GIBRALTAR

J’espérais faire une escale technique car le moteur de Gros Baloo est un Perkins anglais. Vient donc à bord un mécanicien représentant la marque sur ce bout d’Angleterre. Mais mon pauvre Monsieur, votre moteur a 36 ans et n’est plus fabriqué depuis longtemps, mais je me renseigne en Angleterre pour trouver la pièce que vous me demander auprès de personnes qui ont récupéré le vieux stock de Perkins. Cela sera sûrement très expensive. Mais au bout de 3 jours réponse négative. Je vais aussi chez le shipchandler pour mon éolienne et mes pompes de cales manuelles qui sont aussi anglaises. Pas de pièces de rechange et délais trop long pour les avoir…..

Pour des soudures, même alu, adressez vous à Selena dans la zone industrielle au bout de la route à droite en sortant de la marina (1/4 heure à pied).

Résultat des courses n’allez pas à Gibraltar pour chercher du matériel anglais. Seul intérêt le gas oil que vous achetez HT soit pour 600l que nous avons pris 0.62 pounds le litre = 0.73€ le litre.

GIBRALTAR LA VISITE

On peut se mettre en rade en Espagne juste après la Linea. Pour le port préférez Queensway Quay Marina, endroit calme et sécurisé, bien mieux que . Le wifi est gratuit par le restaurant Waterfront, où l’on mange très bien. Même le gratin de la ville vient ici : nous avons vu débarqué un jour la jaguar du gouverneur et une autre avec une plaque de la royauté. Pendant que ces pontes mangeaient, les chauffeurs et gardes du corps attendaient patiemment dans les voitures en plein soleil, mais avec le moteur et la climatisation branchée.

La ville est sympathique, beaucoup de touristes qui viennent profiter du free-taxe, dans Main Street, la rue principale, alcool, tabac, parfums, électronique à meilleurs prix. Ce méfier pour l’électronique et appareils photos, coûts souvent équivalents en France même après avoir obtenu un fort rabais. Par contre tabac, alcool, parfums, et carburants sont vraiment moins chers, et il faut faire le tour des boutiques pour trouver les prix les plus bas (n’hésitez pas à demander des ristournes).

Beaucoup de petites épiceries dans la rue parallèle à Main Street, et le super marché Morisson, à côté de l’hôpital, où l’on trouve beaucoup de produits anglais, dont une collection impressionnante de thés. Un peu d’épicerie aussi chez Marc et Spencer qui vend surtout des fripes.

Au Bastion vous trouverez un bowling et plein de jeux électroniques. Nous sommes montés sur le Rock pour la vue , la grotte de San Miguel, et les singes. Soit vous prenez le téléphérique avec souvent une heure de queue allez et idem retour, soit vous prenez un mini bus au pied du téléphérique qui pour un prix un peu plus cher vous évite la queue et surtout la marche entre les différents points à visiter. Les routes sont très étroites et c’est difficile d’y marcher sans risques. En plus vous avez un guide qui vous raconte la petite histoire. Petit inconvénient pour le minibus, la visite se fait rapidement pour cause de rentabilité, mais on a quand même suffisamment de temps, et même si le billet qui vous est fourni comprend la visite de tous les points ( ), votre guide ne vous arrête pas partout.

Visite intéressante des tunnels dont est truffé le Rock. Juste une petite partie, car le reste sert encore de terrain d’entrainement à l’armée. N’oubliez pas votre petite laine, il y fait frais.

Et puis c’est le premier port ou vous rencontrerez des atlanticos, qui vont traverser ou qui reviennent. Nous avons bu avec Danielle et Jean Jacques de Nuky (super Maramu) quelques bouteilles de Vouvray élevées dans la cave de Jean Jacques dont nos papilles gardent encore un souvenir émoustillé.

 

Nous avons assisté à la fête des clés sur la place de Casemate Square avec fanfare et revue des troupes (peu nombreuses), et avons pu voir un soir un grand feu d’artifice sur la rade.

Gibraltar nous a bien plu pour la visite, mais nous a beaucoup déçus comme escale technique.

Une des entrées de la Marina côté rue    La Linea vue du Rock  Quai de la Marina    La Marina vue du Rock  les rues ne sont pas larges  un habitant du Rock

Non pas les lunettes  ouf il me les a laissées  Vont pas nous foutre la paix!

 

 

 

16-09-2010

Un peu de pluie. Je règle la place de port € pour jours. On largue les amarres et avant la sortie le moteur ratatouille et cale, sans possibilité de le redémarrer. Sur mon élan on arrive à accoster le quai de la sortie du port. Je plonge dans le moteur pour une purge du circuit gas oil. Je change de circuit de réservoir et passe sur le plus plein à babord. Le moteur tourne rond et nous repartons pour Marina Bay pour faire le plein en free taxes. Je repasse sur le circuit du réservoir tribord (celui qui reçoit le retour de gas oil du moteur) et vogue la galère. 500m plus loin repanne, replongeon dans le moteur, réouverture de la vanne tribord et on repart à la linéa pour tirer tout ça au clair . Nom d’un petit bonhomme le captain avait bien fermé la vanne tribord, mais avait oublié d’ouvrir la vanne babord de gas-oil. Correction du toutim et nous voila enfin partis pour slalomer entre les cargos dans la rade de Gibraltar. La zone est bizarre, le pilote trouve difficilement son cap compas et on trace des S. Vitesse surface 9nd vitesse fond 4nd, il y a un sacré brassage entre la méditerranée et l’atlantique. On longe la cote espagnole d’assez loin, mais en dehors du rail des cargos. Nous arrivons enfin au bout de cette méditérranée, à Tarifa Joli petite ville, mais les places de port sont occupées par les pêcheurs et 2 ferrys. Il reste juste un amarrage le long d’un quai raboteux, haut, et avec de gros pneus. Très peu pour notre belle coque blanche. On ressort donc et on se met en rade de l’autre coté de la presqu’ile, devant une belle plage. Fond de sable, vent léger portant vers le large, 5m de fond et 25m de chaine. Notre ancre Brake accroche tout de suite. Petit miam miam et dodo, la journée a été dure.

17-09-2010

Ce matin le vent s’est levé et porte sur la plage. Rien d’exceptionnel, mais on se fait tout de même bien secouer. Après avoir attendu en vain une accalmie qui ne vient pas, nous décidons de se mettre de l’autre côté de la presqu’île, à l’entrée du port. On relève l’ancre et là, surprise, la verge est tordue à 45°. On se met à l’abri et nous changeons donc d’ancre. On remet l’ancienne FOB, qui accroche tout de suite.

Il faut que je vous raconte pourquoi j’ai changé la FOB pour une BRAKE. Lors d’un mouillage forain à Porquerolles, une mini tempête s’est levée, avec un vent énorme. La FOB a bien tenu un moment puis elle a lâché d’un coup sans jamais raccrocher. Heureusement que le moteur mis en route en catastrophe m’a permis de me maintenir contre le vent, sinon le bateau finissait sur la plage. Pour cette nuit nous restons au calme dans l’avant-port de Tarifa. Dommage que nous ne visitions pas cette petite ville qui a l’air charmante avec des remparts et un château assez beau.

 Coucher de soleil à Tarifa  Coucher de soleil à Tarifa  Tarifa le château  Changement d'ancre  Tordue vous croyez?  Je rêve?  By By Tarifa et la Méditerranée