Le voyage de Gros Baloo, Un couple en bateau part visiter la planète. Est elle vraiment ronde?

LE SENEGAL

L’AFRIQUE, DAKAR, SENEGAL

01-01 au 03-01-2011

La météo s’améliore enfin. Des amis, Monique et Daniel, qui ont exactement le même bateau que nous, du nom de Pandora, nous rejoignent. Nous les accueillons le 3 au soir à l’aéroport sud de Ténérife.

04-01-2011

Monique et Daniel prennent leurs quartiers à bord. Dernier marché et derniers achats pour remplir la cambuse.

05-01 au 10-01-2011

Didier largue nos amarres, direction l’Afrique, Dakar au Sénégal. A quatre, quarts de trois heures très confortables. Premier jour sans vent, houle modérée et moteur. Seul évènement, on se déroute pour voir de plus près une épave bizarre, qui s’avère être une grosse poubelle, couvercle ouvert, comme pour gober les poissons de passage.

Deuxième jour, nous ouvrons notre génois et établissons l’artimon, avec un filet de Perkins, le vent n’étant pas tout à fait dans la bonne direction. Nous avançons ainsi à plus de 6 nœuds.

Si les premiers jours nous faisons beaucoup de moteur, à partir du 8 les alizés se renforcent et deviennent plus stables, ce qui nous permet d’économiser le gasoil et de couper le moteur.

Le dessalinisateur remplit notre réservoir d’eau. Nous pêchons à la traîne et je perds mon gros rapala (faux poisson) tout neuf suite à la prise d’un gros poisson : un nœud que j’ai mal fait libère notre futur succulent repas. Perte aussi de deux poulpes en plastique et des poissons qui partent avec. Décidément, il va falloir que j’améliore ma technique. Heureusement nous croisons un banc de poissons volants qui atterrissent sur notre pont et qui vont directement dans notre assiette. Seuls autres faits marquants, nous croisons des dauphins qui nous font un spectacle de cabrioles hors de l’eau et qui croisent notre avant en escadrilles serrées. Bien sûr nous croisons aussi quelques cargos, par exemple le 9 à 19h20 notre route coupe celle du tanker Excalibur de 277m de long sur 44m de large naviguant à 18 nœuds. Gros Baloo se fait tout petit, oblique et lui laisse la place. Merci l’AIS qui nous permet de faire route en longeant le rail de ces gros navires, car ils sont très nombreux à descendre ou à remonter le long de la côte africaine. Le radar est aussi bien utile.

11-01-2011

12h30 terre !!! Nous croisons notre première pirogue et au fur et à mesure de notre approche, c’est une véritable flottille qui nous entoure, avec de nombreux filets et beaucoup de flotteurs de casiers, qui sont souvent faits de seuls bout de polystyrène sans drapeau ni autre signalisation. L’arrivée de nuit est vraiment à proscrire, et nous slalomons. Nous passons devant l’anse Bernard où il n’y a aucun bateau, et continuons jusqu’au mouillage devant le CVD (club de voile de Dakar). Là aussi il vaut mieux arriver de jour car il y a quelques épaves, dont une se repère grâce à son mat qui dépasse de la surface.

12-01-2011

Nous allons à Dakar pour faire notre entrée au Sénégal. Renseignements pris à la douane, le chef de la région nous assure que nous pourrons avoir du gasoil HT à une pompe qui se trouve à Saly. La ville est très peuplée, on vous accoste partout. Leur astuce c’est le « bonjour » pour engager la conversation et essayer de vous rabattre soit sur un restau, soit sur un marchand, soit pour vous vendre directement quelque chose. Nous restons polis, et leur disons que nous n’avons besoin de rien et nous passons notre chemin. Ils n’insistent pas. Ils sont souriants et agréables. Cela change de l’Europe où tout le monde tire « la gueule ». On achète une carte sim du pays très peu chère. Le mieux est chez Orange. Puis recharges avec des minutes bien moins chères qu’en France. Après nous être fait balader par un gentil rabatteur un peu trop collant, nous trouvons tous seuls un restau libanais correct où nous mangeons très bien.

13-01-2011

Retour à Dakar rue Malenfant pour prolonger notre passavant pour 6 mois. Après avoir rempli les papiers on essayera comme ce fut notre cas, de vous soutirer 5000fcfa,il faut refuser car cette démarche est gratuite. Pour récupérer votre passavant il faudra revenir. Certains l’ont eu en trois jours, d’autres bien plus tard (voir Dakar pratique). Danielle fait réparer ses lunettes en titane à l'optique du coin. Direction le cyber, deux rues plus loin pour voir les billets d'avions disponibles pour leur retour. Une heure après direction l'opticien. On repasse à côté d'un échafaudage, ou l'on était passé dessous en allant, une voiture garée là nous barrant le chemin. Au moent où l'on passe tombe un morceau de l'échfaudage, qui rebondi sur la voiture. Séance adrénaline. Le fil de la vie est parfois bien tenu....Miracle aussi les lunettes sont ressoudées.

15-01-2011

Fête ce soir au CVD, chili con carne et un groupe de musique sympa. On mange bien, le blanc est buvable, et les danses endiablées.

16-01-2011

Nous réservons un taxi pour la journée et partons visiter la réserve de Bandia. www.reservedebandia.com .40000 FCFA pour le 4*4 + 4000 pour le guide +10000 par personne. L’astuce consiste à attendre d’autres touristes pour remplir le 4*4 (8 personnes) afin de partager les 40000 FCFA. Bon restau à l’entrée. Les animaux sont gardés dans la réserve par un grillage qui l’entoure, et le guide nous amène à l’endroit où se trouvent les animaux. Nous avons été enchantés de cette journée. Retour le soir dans les embouteillages.

19-01-2011

Après quelques petits travaux sur le bateau : vidange, nettoyage…nous partons cap sur le Siné Saloum avec une escale en face de Saly, où nous trouvons la pompe à gasoil que le douanier nous avait signalée, au bout de la jetée de l’hôtel Espadon., mais on nous dit que nous ne pourrons pas avoir de gasoil aujourd’hui.

C’est l’inflation sur le prix de la bière, 5000fcfa ne suffisent pas pour une grande et une petite.

Nous repartons le lendemain en nous promettant de faire le plein au retour.

20-01-2011

Un peu de vagues au mouillage et la cafetière pleine atterrit sur la moquette …scheise. Direction l’entrée de la rivière Saloum. De nombreux pêcheurs sur la route…des destroyers (pirogues) essaient de nous couper en deux et nous évitons de nombreuses «mines » (flotteurs de casiers juste un bout de polystyrène ou une bouteille plastique vide), la veille est permanente. L’entrée est bien balisée et nous rentrons facilement dans la rivière. Par contre, ne regardez pas les cartes, elles ne sont pas à jour et l’entrée est déplacée. Recherche d’un mouillage au calme et premier échouage, les fonds remontent d’un coup sur les rives. On se sort de ce mauvais pas par une marche arrière énergique. Ancrés, nous partons visiter le village de Djiffère. De nombreuses et belles pirogues sur la plage, plein de poissons, mais nous préférons les déguster au restaurant d’un des hôtels. Par contre le tas de déchets ménagers et autres, à ciel ouvert au milieu du village, montre qu’il y a quelques progrès à faire. Rentrée épique de nuit pour rejoindre notre annexe sans lampe, heureusement la marée est haute et nous n’avons pas trop à marcher dans la vase, ni sur la queue des crocodiles que nous n’avons jamais vus.

21-01-2011

Ce matin nous testons notre sonar Interphase en essayant de trouver la passe du marigot de Ndangane. Essai peu concluant, on ne la trouve pas, et nous repartons dans le Saloum. Arrêt devant le Camps de Marniane pour manger. On peut y voir quelques canons de la dernière guerre, mais nous ne débarquons pas. Nous continuons en direction de Toubacouta où nous devons livrer nos trois gros sacs de vêtements. Après les Iles du Diable nous prenons le premier bolong à droite. Notre guide anglais Cruising Guide to West Africa de Steve Jones nous annonce des fonds meilleurs après un mauvais passage. Il fait presque nuit, mais nous continuons. Tout à coup nous montons sur un banc de sable. Impossible de bouger, et nous sommes loin de tout. Heureusement, bien calculé, nous sommes en marée montante. Il nous suffit d’attendre une petite heure et nous flottons de nouveau. Nous retournons en arrière où nous savons trouver 4 mètres sous notre quille. Merci Max Sea et la trace sur la carte que nous suivons sans rien voir.

22-01-2011

Nous repartons ce matin, très tôt et cela se passe mieux. Nous commençons à avoir de l’expérience. Le courant dépose le sable à l’intérieur des courbes, et creuse à l’extérieur des courbes. Et quand on ne trouve pas on traverse la rivière en cherchant la passe avec le sonar. La pratique zig zag commence à porter ses fruits. Les paysages sont un peu monotones, mangrove à gauche, mangrove à droite, peu d’animaux ni d’oiseaux, et toujours pas de crocodiles. Nous sommes un peu déçus. Nous arrivons dans la rivière Diombos, très large. Le paysage est magnifique, avec des baobabs en toile de fond. Nous sommes obligés de faire un large crochet pour éviter un énorme banc de sable. Pas d’arrêt, même si quelques villages nous attirent. En effet, la marée n’attendra pas. Après avoir évité quelques «mines», clignotant à droite nous nous engageons dans la rivière Bandiala bien plus étroite. Quelques zigs et zags plus loin nous amènent à Toubacouta vers 12h20. Deux hôtels chics ont un ponton. Nous choisissons, hélas, « les Palétuviers ». Débarquement en annexe, la sécurité de l’hôtel veut nous chasser, mais nous disons que nous allons boire au bar et manger ce soir, cela arrange les choses. Visite du village très africain, beaucoup plus propre que Djiffere. Rues faites de sable, de petits coquillages et de poussière, cases en dur, petites échoppes, et vendeurs d’art africain pour les clients des hôtels. Nous trouvons notre contact, Abdou Deme , « antiquaire », qui vend des statuettes et des masques en bois. Nous devons aller dans un autre village, Sangako-Medina pour livrer nos sacs. Il nous propose de réserver un taxi pour cet après-midi. Nous retournons au bateau chercher les sacs de vêtements et arrivons pour prendre le taxi, qui est une voiture particulière, amenée par un intermédiaire. Le prix, il faut toujours en palabrer avant, ne correspond pas à notre attente et nous décidons de partir à pied avec nos ballots. Arrivés sur la route principale goudronnée, nous avons la chance d’être pris en stop par un pick up et c’est cheveux au vent que nous arrivons au village de Sangako. Accueil par le chef du village qui nous conduit auprès de Fatou Sarr qui s’occupe d’un groupement de femmes ayant vocation commerciale (vente de poissons séchés, d’huitres de rivière). Mais les profits sont en partie économisés et placés dans une caisse d’épargne. A tour de rôle les femmes des 7 groupements de Sangako font la cuisine pour 300 élèves et les instituteurs de l’école primaire 5 jours par semaine. Il y a une école musulmane et une école française. Livraison de nos sacs en main propre et photo pour Marta. Le retour se fait à pied jusqu’au bout. Cela nous permet de mieux faire connaissance avec Abdou qui nous invite le lendemain midi à déjeuner chez lui. En attendant, bon miam miam à l’hôtel et dodo.

23-01-2011

En fin de matinée débarquement mouvementé, le captain voulant jouer Tarzan, perd l’équilibre et plonge tout endimanché dans l’eau glauque…retour au bateau pour se changer. De plus, la sécurité de l’hôtel a reçu l’ordre de nous repousser. On force le barrage et demandons rendez-vous avec le directeur. Il n’est pas là, revenez…..On rejoint Abdou qui nous conduit chez lui. Cases en dur autour d’une courette où poussent quelques plans de manioc, des petites poules et un grand coq qui picorent. Sa femme est très jolie. Ils ont quatre enfants adorables. Nous mangeons un vrai poulet yassa, assis par terre sur la natte et on se sert directement dans le plat. Nous avons eu droit à une cuillère, normalement on se sert avec ses doigts. Evidemment pas de vin « à table ». A la fin, thé à la menthe avec tout le cérémonial de sa préparation. En partant, nous nous arrêtons à son échoppe et le mousse achète une statuette. Séance émotion au moment de se quitter, Abdou verse des larmes. Nous ne t’oublierons pas….

Pas d’arrêt miam miam à l’hôtel, le directeur qui est belge n’est toujours pas visible.

24-01-2011

Ce matin le captain utilise le wifi que l’on capte de l’hôtel Keur Saloum pour régler différents problèmes administratifs urgents. Même au fin fond de l’Afrique, la vieille Europe et ses problèmes de m…. se rappelle à notre bon souvenir… !!! On repart, marée basse. Il faut essayer de naviguer toujours à marée basse montante, car les bancs de sable sont découverts, et si l’on se plante, la marée vous fera flotter un peu plus tard. Navigation tranquille car la rivière s’élargit. Arrêt juste à la sortie, delta ou estuaire ? On décide de manger des huitres de palétuviers. A marée basse je débarque avec Daniel dans la vase. A peine descendus de l’annexe, un serpent se faufile entre mes pieds, séance adrénaline. Nous cassons quelques branches chargées d’huîtres et vite sur le bateau. Les femmes rient comme des baleines…il paraît que notre marche, dans la vase qui essaie d’aspirer nos chaussures, était particulièrement hilarante … En tout cas les huîtres étaient délicieuses.

25-01-2011

Ce matin réveil tôt pour profiter de la marée basse pour bien voir les brisants et la passe. Pas de balisage. Il faut aller à ras des brisants. On tourne à droite selon notre inspiration mais on ne trouve pas la passe, et on touche deux fois le sable. Carénage de la quille fait ! En réalité, il faut tourner à gauche, suivre les brisants et la passe se trouve après le U que font les brisants, on passe alors entre deux rangées de brisants. On s’en sort après une bonne suée. Vent dans le pif évidemment, moteur pour aller à Saly. Le vent augmente, et nous nous faisons rincer. Horreur, il y a des entrées d’eau dans le bateau à l’avant et sur le côté …. Slalom entre les « mines » et les destroyers….Trouver la passe nous a pris plus de temps que prévu. Saly est en vue mais la nuit tombe. Nous voulons nous rapprocher pour nous mettre à l’abri. Nous comptons sur notre vue perçante et surtout sur le coupe orin. La plage et le mouillage sont en vue, mais l’hélice se prend dans le tapis, pardon dans un filet. Le vent nous fait culer et nous sortons de ce mauvais pas. Le projecteur de pont illumine les flotteurs de ce satané piège, et nous arrivons à le contourner. L’ancre tombe. Tournée générale de rhum pour fêter notre journée !

26-01-2011

Ce matin nous débarquons bien décidés à remplir nos réservoirs. Impossible de voir la personne désignée par notre chef douanier, elle est partie en croisière promener des touristes, et le directeur de l’hôtel ne sera là que cet après-midi. Visite donc de Saly. C’est un bout de France au Sénégal. Ici plein de Séné Gaulois qui vivent dans des villas souvent luxueuses et avec piscine. Restaurants à tous les coins de rue, mais c’est quand même l’Afrique : route goudronnée en mauvais état, et trottoirs poussière. Librairie avec la presse française et étrangère, boutiques…..ici le touriste est roi. On prend un taxi pour trouver le magasin de pêche au gros, où je rachète quelques rapalas et poulpes. Beaucoup de générateurs fonctionnent car le courant électrique n’est pas toujours assuré. En rentrant à l’hotel Espadon, son groupe fonctionne à plein régime. Le directeur, qui est là, nous fait dire qu’il ne peut pas nous fournir du gasoil, qu’il est lui-même presque en rupture de stock et qu’il ne sait pas quand il sera livré. Tans pis, il m’en reste suffisamment pour atteindre les iles du Cap Vert.

27-01-2011

Nous repartons de Saly pour Dakar. Monique et Daniel ont leur avion demain soir. Mer à contre qui submerge le pont, et nous avons des fuites d’eau sur les deux côtés de Gros Baloo à l’avant….Très désagréable de retrouver ses vêtements humides d’eau salée dans son placard. On retrouve le CVD, et allons manger une pizza chez une française perdue dans le village.

28-01-2011

Dernier jour pour nos compagnons. Ils arrivent en fin d’après midi avec des boîtes de pâté de France, du Nutella et autres friandises françaises achetées au petit super marché casino de Dakar, et une bouteille de champagne. Nous en avions déjà mise une au frigo. On les accompagne à leur taxi et …… à bientôt, peut être lors d’une prochaine escale ?

29-01-2011

Deux bateaux arrivent du Cap Vert, mais nous glanons peu de renseignements. Nous rencontrons par contre un jeune médecin et sa femme biologiste qui rentrent sur leur bateau d’une mission humanitaire en Casamance. Ils partent aussi pour le Cap Vert et on discute autour des fichiers grib de météo. Les renseignements qu’ils ont recoupent les nôtres : Praia, sur l’île de Santiago, est à éviter. Il y a des vols sur les bateaux, même en pleine journée. Dommage, l’île nous paraissait engageante.

30-01-2011

Divers travaux sur Gros Baloo, il faut bien que je trouve d’où viennent ces fuites.

31-01-2011

Vernis et compagnie. Le couple de toubib, biologiste partent avec une météo mitigée.

01-02 au 07-02-2011

Après mains essais je trouve l’endroit fuyard. Dans les coffres sur le pont, des vis sont traversantes, sans joints, et surtout la résine a été mal collée sous le retour du bord des coffres. Le bateau vieillit et une fente s’est faite à ce niveau, mais pour la voir il faut mettre la tête dans les coffres et regarder le plafond !!!

Le vent souffle, c’est l’Harmattan. Le bateau est rouge de sable, et l’eau de mer autour n’est pas plus propre, car le vent pousse toute la pollution de la baie vers nous. La coque se couvre au niveau de la flottaison d’une belle couche noirâtre, et sous l’eau pousse une belle chevelure verte, malgré mon antifouling tropical breveté !

La première fenêtre météo nous verra partir contents de retrouver des eaux plus claires.

07-02-2011

Ce matin, lors des dernières courses à Dakar, Marie-Rose s’est faite agressée par le chauffeur de taxi qui lui réclamait 2000CFA de plus, pour l’avoir attendue 10 minutes devant une pharmacie alors que cet arrêt était convenu dans le prix. Bagarre sur la voie publique car il cherche à lui voler son sac, Marie-Rose ne veut pas payer. Après palabres avec les gens qui les entourent, le chauffeur semble revenir à de meilleurs sentiments et accepte de l’amener pour le prix convenu, mais il s’arrête un peu plus loin dans une petite ruelle, et lui réclame 3000CFA et qu’elle se casse. Marie-Rose saute du taxi, court, mais il la rattrape. Re bagarre, il cherche à lui arracher son sac à main et celui de ses achats. Nouvel attroupement et un commerçant bijoutier, pour calmer le jeu, donne 2000 CFA au chauffeur qui part. Marie-Rose rembourse le commerçant qui ne voulait absolument pas être remboursé et reprend un autre taxi, mais nous garderons un mauvais souvenir de cette dernière journée Sénégalaise. Enfin à 14h30 nous dérapons l’ancre pour l’ile de Sal au Cap Vert.

DAKAR PRATIQUE

Arrivée obligatoirement de jour si vous ne voulez pas mettre votre hélice dans les nombreux filets et casiers, et si vous voulez éviter les pirogues sans feux.

Pensez à acheter au moins un guide terrestre, les librairies en sont pauvres ici.

Les épaves au niveau du CVD :

14-42-731N 17-25-324W

14-42-778N 17-25-615W

14-42-754N 17-25-717W

La carte bleue permet de retirer des CFA aux distributeurs repérés par le panonceau GAB

Tarif taxi CVD / place de l’Indépendance Dakar :1500cfa. Si on vous demande plus tournez les talons, le chauffeur vous rappellera.

Possibilité de prendre le repas de midi au CVD en s’adressant à l’échoppe d’Aida dans la rue à quelques mètres derrière le CVD, Aida livre les repas au CVD.

Le soir, nombreux sont ceux qui font grillade commune, sur la terrasse du CVD, de poissons achetés à l’arrivée sur la plage des pêcheurs.

Pharmacies de partout où l’on peut avoir presque tous les médicaments, un peu moins chers qu’en France.

Pour obtenir le passavant de 6 mois, faire la demande rue Malenfant, mais s’il n'est pas prêt assez rapidement, rentrer dans la douane boulevard Pompidou, et demander à voir Monsieur Sarre au deuxième étage, c’est le chef…..et tout s’arrange par miracle.

Il y a un petit super marché Casino dans une rue perpendiculaire à la place de l’Indépendance où vous trouverez les produits français, camembert, pastis, conserves….etc.

Quelques cybers à Dakar, sinon wifi sécurisé au CVD.

Pour le gasoil, pas de pompe accessible en bateau, si ce n’est celle de l’hôtel Espadon à Saly, qui sert pour les bateaux de pêche au gros. Ils ne semblent pas très empressés pour vendre du gasoil aux plaisanciers. Prévoyez de bidonner.

Ici les gens sont charmants, toujours souriants, seul petit inconvénient ils ne vous diront jamais non, mais cela ne veut pas toujours dire oui.