Le voyage de Gros Baloo, Un couple en bateau part visiter la planète. Est elle vraiment ronde?

RETOUR PROVISOIRE EN FRANCE ET RETOUR

RETOUR PROVISOIRE EN FRANCE

14-06-2011

Départ 17h25 de Salvador, arrivée le 15-06-2011,18h05 à Marseille heure locale. Voyage avec nuit dans l'avion, sièges conforts, grand lecteur de films, même en français, possibilités de jeux, etc...., le luxe quoi!!! Seule ombre au tableau, 8 heures d'arrêt à Lisbonne sans possibilité de sortir de l'aéroport.

15-06-2011 au 03-10-2011 : FRANCE

C'est la France......!!!

Arrivés bien fatigués, Jackie, la sœur de Marie-Rose nous accueille à notre sortie d'avion à Marseille, et que la course commence !!!

Retrouvailles, bonne chère, on couche dans un lit sur la terre ferme, enfin plein de choses nouvelles, ............. sans être nouvelles. Êtes-vous au courant pour DSK? Et bien non, les nouvelles de France n'arrivaient pas jusqu'à nous au Brésil. On avait suivi jusqu'au Cap Vert, et lassés par ces news affligeantes on a fini par abandonner.

Le lendemain, premier arrêt au casto du coin pour l'achat d'une débrousailleuse, puis nous arrivons enfin dans notre maison de Croix Valmer. C'est la jungle, il faut presque une machette pour rentrer. La débrousailleuse va bien nous aider........Il nous faudra bien une quinzaine pour remettre un tant soit peu la maison au carré.

20-06 au 02-08-2011

L'hiver ici a été très humide et très efficient sur la nature. Super sympas, le Bof et la belle sœur ont passé deux jours à tailler la mauvaise herbe de notre  terrain, mais il en reste, sainte débrousailleuse priez pour nous. Dix mois d'absence se payent par un travail colossal pour tout remettre en ordre, mais je  n'ai pas de regrets.

On retrouve aussi tous les problèmes que nous avions laissés sur le quai en partant et que nous n'avons pas réussi à résoudre de loin. Il est vrai qu'une fois les amarres larguées la motivation pour régler nos problèmes terriens chute de beaucoup, c'est le bateau qui prime. Mais ce n'est pas parce que nous sommes en France que cela va vraiment avancer plus vite. On se heurte à l'inefficacité, à la lenteur, à .......... de l'administration, de la justice, et de tous ceux qui ont un peu de pouvoir, pas beaucoup de personnes efficaces et rapides. Je bous, je bous, je stresse, je ......., mais rien n'y fait.

On se réabonne provisoirement au téléphone mobile et à l'adsl. On se scotche devant la boite à images. Bref on retrouve vite toutes nos vieilles habitudes
mangeuse de temps.

Marie-Rose a des problèmes à résoudre sur ses terres en Italie, et m'abandonne aux miens. Plein de pièces à commander pour le bateau, et d'autres à envoyer pour réparation.

03-08 au 14-08-2011

Je rejoins enfin  Marie-Rose en Italie dans sa maison familiale à Villaro à 1350 mètres dans la vallée Maire au dessus de Cuneo.

 Nous devons nous refaire la forme, je n'ai pas dit "les formes". Au programme balades en montagne tous les jours si le temps le permet. Nous n'aurons eu qu'un jour de pluie et un jour de repos obligatoire, vu que nos jambes ne nous portaient plus. Le dernier trek nous a achevé : 700 mètres de dénivelé en un peu plus de deux petites heures avec montée dans des pierriers, dur dur. Au début le souffle nous manquait mais à la fin ce fut meilleur. Nous avons fait le plein de globules rouges et nos mollets sont plus ronds, sans parler des superbes paysages de montagne que nous garderons derrière nos yeux.

15-08 au 23-09-2011

Marie-Rose toujours en Italie. Pour moi je reprend la course. Petite visite à René Marc à Arles copain bateau d'Ecapoë. De quoi avons-nous causé : de bateaux.

Puis retrouvaille avec ma Filles Géraldine et sa petite famille à Randan, à côté de Clermont Ferrand, pour trois pauvres petits jours.

Enfin retour à Annemasse pour voir mon fils Arnaud et essayer de régler mes affaires de Haute Savoie. Gros travail de réfections au niveau de mon cabinet dentaire et essai de finalisation de vente de ma maison. Merci à René et à mon Fils, pour leur aide, sans eux je ne serais pas arrivé au bout en temps et en heures.

J'ai quand même pris un dimanche de repos pour fêter mon anniversaire avec les amis du coin. J'ai eu un super cadeau : un Ipad qui va me doubler ma
cartographie électronique, et qui me servira de bibliothèque et de console de jeux.

24-09 au 03-10-2011

Retour à La Croix Valmer. Plein de choses à faire dans l'urgence. Merci encore René et Nathalie qui sont venus en week-end prolongé et qui ont mis la main à la pâte.

04-10-2011

Départ de Croix VALMER sur les chapeaux de roue. On passe à La Seyne sur mer afin que Jackie et Pierre nous accompagnent à l'aéroport à
Marseille, et nous garde la voiture après.

On fait emballer nos quatre sacs, 90 kg en tout. Il faut bien emporter de quoi entretenir et réparer Gros Baloo. Ils sont entourés d'un film plastique
d'un beau fuchsia, et doivent arriver directement au Brésil, sans qu'on les récupère au stop à Lisbonne. Cela nous permettra de mieux les repérer à
l'arrivée à Salvador, et n'étant pas fermés à clé, c'est une sécurité. 9€ par bagage. Ne pas oublier de mettre sa brosse à dents et un peu de rechange dans
son bagage à main.

Pourquoi des sacs et pas des valises plus solides et plus sécuritaires. Il faut compter avec le volume du bateau qui n'est pas extensible, les sacs se plient et ne tiennent pas trop de place, les valises seraient obligées de rester vidées sur le quai.

Après avoir enregistré nos bagages, et réglé le billet du chat, 150€, on apprend que l'avion a du retard. En fait il est ici depuis deux jours, mais cloué au sol par une panne. On a droit à un pauvre sandwich au jambon beurre et à une boisson pour toute compensation, et surtout on nous annonce que l'avion qui nous emportera doit venir de Lisbonne, mais qu'il n'a pas encore décollé. On devait normalement arriver à 20h à Lisbonne, avec Hotel offert par la compagnie, car le vol pour Salvador est prévu pour le lendemain. Plus tard on nous réserve des chambres dans un hôtel proche au cas où. Il est 20h 30, quand on apprend que l'avion vient enfin de décoller du Portugal, arrivée probable vers 22h 30. On fini par embarquer à 22h50. Décollage tel une fusée, on monte avec un angle pas possible, les moteurs rugissants. On a l'impression que le pilote est au guidon de sa mobylette. Moins de 2h plus tard on redescend presque en piqué sur  Lisbonne. On attend encore le taxi payé par la TAP. Heureusement un autre chauffeur nous prend sous son aile, et téléphone à son collègue pour le prévenir qu'on poirotte. Arrivée à 1h du matin au Novotel, chambre superbe, mais on va peu en profiter. le matin, debout 7h, on doit être à l'aéroport à 9h, départ prévu 11h05. On a droit quand même à un super petitdéjeuner, grand buffet sucré salé, café, jus de fruits, fruits, le tout à gogo. L'heure tourne, et on se présente à l'accueil pour attendre notre taxi toujours payé par la TAP. Il ne vient pas et c'est l'hôtel qui nous emmené dans leur navette avec d'autres passagers. A l'aéroport la porte d'embarquement met du temps. A s'afficher. On passe donc au check qui nous donne la porte, 45A, à 20mn d'où l'on est. 10h30 à notre montre, on fonce. Pas de possibilité d'arrêt au duty free. On arrive en sueur au 45A, qui est presque la porte la plus éloignée. Tout le monde est assis, l'embarquement n'est commencé? Sgrongneugueux, mais c'est vrai, le Portugal est plus à l'est de la France, moins une heure, en fait il est 9h50. Marie-Rose en profite pour repartir à l'assaut des boutiques, pendant que je garde le chat et les bagages. 11h10 le mousse arrive en courant, sa montre s'était arrêtée. Heureusement, La porte d'embarquement ayant été changée, d'autres passagers étaient encore attendus, ce qui a retardé un peu le vol. On embarque enfin. Airbus A330, comme à l'aller, mais c'est un autre modèle, sièges plus petits, écrans aussi, et si quelques films portugais ou anglais, pas de français, ni de jeux, pas terrible. Heureusement j'ai l'ipad pour vous écrire ce voyage.

Après quelques heures de vol on entr'aperçoit les Canaries. Plus tard c'est au tour des Îles du cap vert, que l'on nous situes à 4h 15 de Salvador. On a mis 17 jours et demi en bateau pour le même trajet. Que l'océan est grand que dis je, immense.

14h15 heure locale, 18h15 en France, Nous sommes entrain de zigzaguer entre les grains. Altitude 12200 mètres, température -57, on a eu jusqu'à -68, le pilote nous a demandé d'attacher notre ceinture, l'Équateur approche. C'est fou ce que les grains montent haut. Nous ne sommes quand même pas trop secoués, mais on voie le bout de l'aile se plier un peu et le moteur à coté de notre hublot bouge un chtouille. En mer c'était mieux, Gros BALOO était rincé par la pluie et le vent nous poussait bien. Plus que 2h13 de vol à 890km/h. 18h35 française on pas e l'Équateur, petit bonjour à Neptune.

Arrivée en temps et en heure à Salvador. Narciso notre taxi nous attendait bien. Un peu de change et nous retrouvons Gros Baloo bien sagement amarré à son ponton. Le pont est un peu verdâtre et il y a un peu d'humidité à l'intérieur, mais rien de grave.

A nous le Brésil et les travaux sur le bateau. Et oui on a amené des pièces, faut bien les utiliser. Décidemment la retraite est bien remplie.