Le voyage de Gros Baloo, Un couple en bateau part visiter la planète. Est elle vraiment ronde?

07-11-14 au 05/07/2015 recherche de la perle rare7-11-14 au  -  -2015 recherche de la perle rare

Le bateau qui va nous permettre de naviguer encore 10 à 15 ans.

Novembre à décembre 2015

Tout parait simple. On sait ce que l'on veut: un 16 mètres que je puisse manier en solitaire, monocoque. Les catas sont trop chers dans une dimension de 40 pieds minimum. En effet en dessous, ils sont trop courts pour bien passer dans la mer formée, et on ne peut pas les charger. Or un bateau de voyage doit pouvoir avaler 3 mois minimum de victuailles, des tas de pièces détachées, du gasoil à profusion, des bouquins, et tout un tas de choses qui font que la vie à bord est sympa. Bien sur on peut utiliser le style Moitessier, le strict minimum, ce qui a aussi son charme et ses avantages. Nous nous aimons bien un peu beaucoup de confort.

Première déception, mon assurance AGPM, à laquelle je tiens absolument car on ne trouve pas d'équivalence ailleurs, n'assure pas au delà de 15 mètres. Assurance faite pour les militaires, assurant le bateau dans le monde entier, même en période cyclonique si on prend les précautions normales. Et surtout elle alloue une enveloppe de 80 000€ en cas de problème de santé à l'étranger Elle se charge aussi du rapatriement de l'équipage et du bateau si nécessaire, et elle peut nous envoyer des pièces de rechange au bout du monde.

M'enfin .......... 15 mètres c'est déjà bien, et je saurais m'en contenter.

Les recherches se font essentiellement sur internet et nous avons aussi visité quelques ports en Méditerranée.

Premiers bateaux correspondants et en plus se trouvant dans des chantiers l'un à coté de l'autre à la Seyne sur Mer, un Dufour 50 prestige de 1999 et un Beneteau 50 de 1998.

Première visite, le Dufour,à terre, belle carène, le safran a déjà du jeu, le pont teck est usé, le gréement parait bon. A l'intérieur par contre le volume nous semble pas très grand et surtout il y a des infiltrations d'eau partout. Le moteur presque neuf est déjà un peu rongé par le sel. Donc bateau mal entretenu, qui ne nous plait pas trop. Au bout d'une demi heure on repart sans donner suite.

Deuxième visite pour un Beneteau 50, lui aussi à terre. Bateau qui parait plus neuf. Pas de jeu au safran, carène mieux entretenue et parfaite. Il parait beaucoup plus grand, même à l'intérieur avec des menuiseries superbes. Pour les moins: le générateur est mort et à changer. Les panneaux de pont présentent des faïençages, mais sont toujours fabriqués, avec un prix avoisinant celui d'un plexi neuf. Le pont teck a son âge et surtout le passage du cockpit sur les passavants est difficile et dangereux, sans possibilité d'amélioration. Par contre il bat pavillon Australien et nous voulons traverser l'Atlantique en janvier. On devra lui adjoindre un portique avec panneaux solaires et éolienne. Il nous plait bien et nous faisons une offre à 80000€ qui intéresse le brooker. Il va essayé de joindre le propriétaire qui ne répondra pas et le chantier n'arriverait pas à nous faire les travaux à temps. Donc pas de possibilité d'achat.

 Troisième visite pour un Sun Odyssey 47CC, cockpit central, de 1995. Nous l'avons déniché dans le port du Lavandou. Le propriétaire est parti refaire sa vie au Canada. Sa compagne nous fait visiter le bateau. Elle nous explique qu'ils étaient partis pour faire le tour du monde, mais qu'ils ont failli être coulés par un cargo et que cela les a refroidis.......??? Le bateau est à l'eau, bien préparé pour le départ avec bastingage en tubes inox fixes, portique  avec panneaux solaires un peu justes en puissance. Grand voile sur enrouleur électrique, génois enrouleur électrique, trinquette enrouleur manuel. Deux winchs électriques, barre à roue hydraulique, moteur et générateur quasi neufs. Machine à laver ..... pour les plus. Les moins: la coque est un peu marquée par l'âge,et contient des fibres de kevlar favorisant l'osmose, les rangements ne sont pas très nombreux, la cabine avant est petite, ainsi que la cabine avec les lits superposés, le lit à l'arrière matelas et sommier de maison terrestre pas adaptés à la mer. Le générateur est monté sur un bâti au dessus du moteur et l'accès mécanique n'est pas aisé. La sellerie d'origine est usée et en fin de course.  On a passé un après midi à visiter ce bateau et nous nous y trouvions assez bien. Prix demandé 135 000€ bien au dessus du prix du marché. Nous faisons une offre à 115 000€ qui sera refusée dédaigneusement avec une contre offre à 125 000€ que nous ne prenons pas. Ce bateau ne nous convient pas complètement, bien qu'il soit presque prêt à partir. On le trouve un peu petit et sans trop de rangements.

Quatrième visite pour un Océanis 500 de 1991, à terre à Hyères. Bien entretenu et préparé à partir. Mais très au dessus du marché à 140 000€. La coque commence à présenter de l'osmose malgré la dénégation du brooker. Pas de chance, je suis équipé d'un testeur Sovereing qui me donne l'exacte humidité de la coque, testeur que j'avais acqui lors du grand carénage de Gros Baloo pour mesurer l'évolution du séchage de la coque. Le pont teck est usé, les panneaux commencent à faïencer, pas de portique, ....... on ne donne pas suite.

Cinquième visite, pour un autre Oceanis 500 de 1990, à l'eau dans le port de Cavalaire juste à coté de chez nous. Mise à prix 89000€. Première visite, le bateau parait un peu fatigué, avec un gréement Rod d'origine, donc à changer et un pont teck en fin de course. Par contre l'intérieur est superbe. Il nous plait bie. Nous faisons une offre à 80000€, acceptée. Nous demandons une expertise et une sortie de l'eau à nos frais bien évidement. Donc deuxième visite pour une journée. L'expert est bien et je fouine aussi tous les recoins de ce bateau. Tout marche, peut-être une climatisation à recharger. On sort en mer, avec très peu de vent. Les voiles sont un peu fatiguées, et surtout il roule beaucoup, la quille est à ailettes, TE 1.85 m, et si pas de vent dans les voiles, stabilité moindre, donc inconfort. Le moteur est bon. On sort le bateau et j'avais prévu de le caler sur le chantier pour attaquer les travaux directement. Mais la, surprise: plein de bulles d'osmose, même pas la peine de prendre des mesures d'humidité. On refuse de continuer, trop de choses à faires, on voudrait toujours partir fin janvier maximum. Remise à l'eau immédiate et retour à la case départ.

On  va encore voir un Bavaria 50, un Sun Odyssey 45 dans le Languedoc  sans donner suite non plus, et le temps défile.

Enfin on trouve une annonce qui correspond à tous nos critères, un Nauticat 43 de 1990, mais basé au Panama. Nous visitons avant le même Nauticat à Saint Mandrier mais plus vieux, 1986, bien moins équipé,  pour valider notre choix. Il nous plait vraiment car c'est celui qui ressemble le plus à Gros Baloo, en termes de qualité de construction, avec un salon de pont et un poste de barre à l'intérieur et un à l'extérieur. Cockpit et 1 winch électrique. Celui du Panama est un bateau de voyage complètement équipé, et même sur- équipé, une couchette a même été transformée en atelier, avec des propriétaires vivant plus de 6 mois à bord tous les ans.

J'achète l'expertise qui a déjà été faite récemment de ce bateau. Elle confirme la bonne impression que nous ressentons.Ddécidés et plein d'espoir nous prenons un billet option allé simple pour Panama, avec une chambre dans la marina de Shelter Bay pour 3 nuits et achat du bateau dans la foulée. Rendez vous est aussi pris pour sortir le bateau et voir ses dessous. Prix d'attaque à 130 000€. Ce bateau correspond exactement à nos désirs, et il est déjà sur le bassin des Caraïbes. Seul petit problème, rejoindre Gros Baloo au Venezuela avant fin avril 2015..Iil faudra nous battre contre les vents et la navigation sera musclée. Ce sera un bon test pour nous mettre ce bateau en mains.

On débarque donc à Panama le 9 janvier 2015 et visitons aussitôt le bateau qui est à quai. Les propriétaires sont très sympathiques. Le bateau est bourré de matériel, même trop, les deux salles de bains, pleines à craquer, ne sont plus utilisables et ils prennent leur douche dehors?!!  Le lendemain, sortie sur une mer un peu houleuse, le moteur chauffe pas et la stabilité est de bon aloi. Les voiles ne sont pas de première jeunesse, mais encore valables.  Retour au port où nous nous rendons compte que le propulseur d'étrave ne peut pas lutter contre un vent traversier. C'est souvent le cas, et c'est pour ceci que je n'en ai pas sur Gros Baloo, il vaut mieux s'en tenir à l'hélice principale. On sort le bateau, juste un peu d'osmose, mais une coque quand même humide. Pas trop de jeu dans le safran, et je commence la visite de tous les coins et recoins lorsq'ils sont accessibles du fait du remplissage matériel. Tout ce matériel si il a l'avantage d'exister, a déjà bien servi et présente des signes de fatigue liés à un entretien un peu moyen. Et tout va être à l'avenant jusqu'a ce que je regarde le pied de mat. Ce mat est traversant et repose sur la quille. Si ce n'est, que sur ce bateau, il y a une pièce métallique interposée entre le mat et le fond de la coque. Hélas pas en inox et complètement rongée par la rouille. Le mat va donc s'affaisser et le calage latéral n'existe plus. Le pied de mat est aussi un peu rongé, et le propriétaire a simplement passé de l'antirouille, ce qui n'a pas suffit.  J'ai fait de nombreuses photos et je vais les éplucher le lendemain. En effet prendre beaucoup de photos de tous les coins et recoins, générales et de détails, du gréement courant avec un zoom jusqu'en tête de mat permet de visualiser en détail plein de choses que vous ne remarquez pas obligatoirement à première vue. Le lendemain, donc journée d'analyse et de réflexion. Le beau bateau qui paraissait idéal sur l'expertise, sur l'annonce, sur les photos et sur l'inventaire, se trouve confronté à une réalité moins valorisante.  Rien de rédhibitoire si ce n'est à prévoir et subir de nombreux travaux et avoir un bateau un  peu trop usé, car entretenu moyennement. Nous croyions que des personnes vivant à bord seraient plus soigneuses comme nous le sommes et nous avons été déçus. On part du principe que la mer ne pardonne rien, qu'il faut tout prévoir et avoir un bateau en parfait état.  D'autres ont une autre approche. Dommage, je reprends à contre coeur des billets pour rentrer en France. Je pars quand même avec de l'huile moteur pour faire effectuer une analyse. J'étais venu avec et elle est déjà payée. Le résultat sera bon, mais ne changera pas notre décision.

Rentrés,  nous allons à nouveau visité l'autre Nauticat à Saint Mandrier, faisons une sortie en mer qui nous montre une belle carène équilibrée et confortable. On sort aussi ce bateau de l'eau, pas d'osmose, car il est souvent à terre l'hiver, mais bateau quand même un peu usé par l'âge malgré la solide construction, entretien un peu moyen aussi, sellerie à changer, manque beaucoup d'équipements .......

On est très très déçus et on ne donne pas suite pour ces Nauticats. Cependant, cela nous permet de resserrer nos critères de sélection.

On veut:

  • un bateau entre 45 et 50 pieds pour avoir un bon volume de vie et du confort.
  • un bateau avec salon de pont - timonerie, pour pouvoir barrer de l'intérieur quand le temps est mauvais ou trop chaud.
  • Salon de pont permettant de vivre avec vue sur l'extérieur comme les catamarans, malgré qu'il y ait toujours quelques marches pour monter dans le cockpit, compromis acceptable pour nous.
  • un cockpit suffisamment grand pour l'apéro avec les copains
  • millésime à partir de 2000 pour avoir le moins de travaux possibles
  • ayant peu navigué
  • si possible sorti de l'eau l'hiver
  • entretenu normalement mais pas comme on l'entend pour nous car trop rare à trouver
  • moteur puissant
  • un générateur fixe pour avoir du 220v
  • minimum 500l de gasoil
  •  grand voile sur enrouleur, ainsi que génois et trinquette
  • winchs électriques pour le manier facilement, plus grand et sloop veut dire surfaces de voiles plus importantes et moins faciles à étarquer manuellement.
  • bien évidement, guindeau électrique, pilote automatique, radar, dessalinisateur,  .........

 

Pour le reste nous sommes prêts à faire quelques travaux, et ceci nous oblige à augmenter notre enveloppe financière, mais au diable "les varices", on ne vit qu'une fois.

Notre timing de départ est maintenant dépassé et notre programme change encore: départ si possible août ou septembre de France afin de pouvoir visiter l'Espagne et les Canaries, puis traversée de l'Atlantique novembre - décembre afin de rejoindre Gros Baloo fin décembre. Mettre Gros Baloo en vente je pense en Martinique et nous, reprendre notre programme initial pour le Pacifique avec le nouveau Gros Baloo..

La Maman de Viviane nous fait un gros coup de fatigue et Vivi  retourne à Sarreguemines pour l'aider.

Pendant ce temps je visite dans le midi un Franchini 45 de 1994, suite à une proposition d'un brooker du port de Cogolin. Mais la aussi déception, car volumes un peu justes et entrées d'eau généralisées. Pas de chance pour le vendeur, il a plut à verse toute la nuit précédant la visite. Rédhibitoire ....... retour à la case départ.

Entretemps mon Père est rentré à l'hôpital et ne va pas bien. On retourne sur Annemasse. Je trouve une annonce d'un Wauquiez  Pilot Saloon 48 millésime  2001 sur Barcelone où un client Suisse doit faire une offre, et un autre en Turquie avec un compromis en cours qui doit aboutir ou casser en juin. Standby.....

Mon Père va de plus en plus mal et on le rentre à sa maison de retraite car il est en fin de vie. Il décède le 29 janvier. Plein de choses pas marantes à faire et un deuil à digérer .......

Heureusement, la maman de Viviane va mieux, ce qui permet à Vivi de me rejoindre. Nous sommes très occupés afin de commencer de régler la succession de mon Père.

Je reçois des propositions pour un Sun Odyssey 52.2 en Italie, tentant et pas trop cher, mais pas de salon de pont.....

Le Wauquiez se libère car l'offre d'achat de 160000€ est refusée. On prend rendez vous pour le visiter au port de Badalona près de Barcelone le 23 février. Ce sera seulement le dixième que l'on visitera, et je pense que ce sera le dernier. Si cela ne marche pas, retour sur Gros Baloo pour continuer avec lui.

Nous sommes au rendez vous devant ce bateau qui est à terre sous son cocon de bâches plastique tendues, depuis 2012.

Wauquiez Pilot Saloon 48, long 14m40, large 4m50, TE 2m10, quille en plomb, première main. Coque sans osmose, pas de jeu au safran. Pont teck en état d'usure normal. Peu navigué, a quand même fait une transat. Tout est plus neuf que ce qu'on a déjà visité. Par contre il est vide comme un bateau neuf, il n'y a même pas un verre pour boire un coup, n'y même,  plus la vaisselle Wauquiez pourtant fournie avec le bateau neuf.

Sur l'annonce il est dit un refit de 100000€ en 2012. Mais il s'avère que ce n'est pas vrai. Difficile d'obtenir les factures d'entretien. Les batteries sont à plat. Le moteur et le générateur ont l'air d'avoir été bien hivernés. Très peu de matériel, la survie n'a pas été révisée, et ils demande 195000€.

Par contre le bateau nous plait d'emblé bonne impression, avec son beau et grand salon de pont, son grand cockpit, son volume habitable, sa construction sérieuse. Seulement 2 salles de bains et que 3 cabines. Une vraie salle des machines. Plein de photos et on retourne le lendemain revoir la bête. Les batteries ont repris de la charge la nuit et on peut tester certaines choses.  On fait une proposition à 182000€. les trois jours suivants passent à visiter Barcelone, et à décompresser un peu.

Notre proposition étant acceptée, on rentre en attendant un prochain rendez vous pour essayer le bateau à flot.

On signe un compromis et on donne un acompte. Essai programmé pour le jeudi 19 mars 2015.

Nous retrouvons donc ce bateau le 19 mars, amarré à quai. Beaucoup de vent ce jour et pas de possibilité de sortir. Je le revisite et on vérifie ce qui doit marcher quand le bateau est à l'eau, moteur, générateur, sondeur, fuites aux diverses vannes ....... pas le dessalinisateur qui doit tourner en eau claire. la météo n'annonce pas de répit avant lundi. Nous repoussons donc notre vol de retour. 

Lundi 23/03/2015 toujours un bon vent mais moins fort. Au départ le skipper, car le propriétaire n'est pas là,(travaille à présent à Miami USA), n'a pas embrayé la commande moteur du cockpit. Il y a aussi une commande moteur dans le salon de pont. Il nous demande de larguer les amarres et embraye donc dans le vide. Le bateau est poussé par le vent et le propulseur d'étrave ne fait pas face malgré sa puissance. La jupe arrière râpe un peu sur le quai et il faut l'aide du zodiac de la marina pour nous sortir de ce mauvais pas. 100 litres de gasoil sont à rajouter dans le réservoir, les 40 litres de départn'étant pas suffisants pour affronter une mer bien agitée sans risquer de désamorcer la pompe à gasoil. C'est évidemment moi qui doit payer!!! On sort enfin essayer cette barque. Vraiment mauvais temps, mais comme on en rencontre parfois. C'est parfait pour l'essai. Pas de chauffe au niveau moteur, par contre les voiles qu'on ne peut entièrement déroulées semblent fatiguées. Le bateau se comporte bien et reste confortable. Rentrée au port, où un gréeur monte dans le mat vérifier le gréement et le mat qui a 3 étages de barres de flèches. Un peut de travaux à prévoir.

2 clim sur 3 ne fonctionnent pas bien, le dessalinisateur présente une petite fuite, il ne reste dans l'inventaire qu'une pauvre manivelle de Winch complètement usée, quelques vieilles life Jackets oranges, mais on dispose de 5 winchs électriques.

Ce bateau nous plait vraiment, seul problème il bat pavillon Saint Vincent Grenadines, qui est un pavillon de complaisance et coûte 2000€ tous les ans. Il va donc falloir obtenir sa radiation et passer ce bateau sous pavillon Belge, plus neutre que le pavillon Français, ce dernier commence à avoir une mauvaise image dans le monde de la plaisance.

 Le compromis devait finaliser la vente pour le 4 avril, mais nos exigences de papiers posent des problèmes et le brooker ne semble pas fiable. Nous avons été obligés de passer par un avocat qui a contacté directement l'avocat du propriétaire pour faire avancer les choses. Nous espèrons que la vente va se faire rapidement car il nous faut ramener ce bateau en France pour lui rajouter un portique, des panneaux solaires, une éolienne, un bon carénage et plein de travaux annexes. Les devis faits à Barcelone sont plus élevés ou pareils aux Français. Pour nous ce sera plus simple sur place à coté de chez nous. Et le temps court de plus en plus vite ........

Difficile de finaliser l'achat. Entretemps on est très occupés avec nos familles et essayer de trouver les bons artisans et pièces pour ce nouveau bateau, Le 01/07/2015 on monte enfin dans un bus direction Barcelone, et le 2 au matin on finalise enfin la vente avec l'avocat du propriétaire sur la table d'un bistrot à coté du bateau. Préparation rapide et départ le dimance 05 juillet à 13h30  après le plein de gasoil. 25 nds de vent, on avance à 7 nds. Traversée sans problème, on est contents du bateau.